Cette opération, la cinquième en six mois, porte à 543 kg le volume total de nuclei interdits saisis à l'importation. Le contrôle rigoureux de la qualité des nuclei reste un enjeu fondamental pour l'avenir du secteur perlicole en Polynésie française.

Les nuclei saisis, issus du bénitier, génèrent des perles de piètre qualité, sans valeur marchande, car inaptes au travail de nacre. Leur utilisation est strictement proscrite par l'arrêté 1240/CM du 30 août 2007, qui définit les normes relatives aux nuclei autorisés. Ces cinq saisies représentent près de 435 000 nuclei prohibés, soit autant de perles qui auraient pu nuire à l’image d’excellence associée à la perle de Tahiti sur le marché international.

Conscientes de l'impact économique et de la fragilité du label "Perle de Tahiti", les autorités douanières, à la demande du ministère des Ressources marines, ont intensifié les contrôles. Ils portent désormais sur les nuclei importés, les perles en circulation dans le territoire et les exportations, pour garantir la préservation de la qualité polynésienne.

La collaboration étroite entre la douane et la direction des ressources marines a permis de mettre en place des procédures de contrôle sophistiquées, utilisant des technologies avancées pour l’identification des matériaux importés. Ces interventions répétées traduisent l'engagement des autorités à défendre un secteur vital pour l'économie polynésienne tout en respectant les normes environnementales internationales.