Perliculture : Takaroa teste un robot sous-marin pour dépolluer son lagon
Par Sandrine, mardi 20 mai 2025 à 18:39 :: Environnement
Baptisé Te Mā Tairoto, un projet innovant porté par le bureau d’études Odewa vise à débarrasser les lagons polynésiens des déchets liés à la perliculture. Un premier prototype sera expérimenté d’ici la fin de l’année sur l’atoll de Takaroa, aux Tuamotu.
Depuis des décennies, cordes, grillages et bouées s’entassent au fond des lagons, formant une pollution marine persistante. Si plusieurs opérations de nettoyage ont été menées, extraire ces déchets à parfois plus de 60 mètres de profondeur reste une tâche complexe, longue et risquée pour les plongeurs.
« Lors d’une mission à Rangiroa, on a constaté que les déchets étaient retirés uniquement à la main », explique Tearai Sioult, membre de l’équipe Te Mā Tairoto. « Ces amas forment des toiles sous-marines dangereuses et compliquent le nettoyage, d’autant qu’une fois à terre, les déchets encombrent les quais dont la population a besoin. »
Pour répondre à ce défi, Te Mā Tairoto mise sur une technologie novatrice : un mini-robot sous-marin équipé d’un sonar repère les déchets, ensuite extraits par une barge dotée de pinces mécaniques et de bacs de stockage.
« Grâce au sonar embarqué sur notre ROV, nous détectons précisément les zones à traiter », détaille l’ingénieure en génie maritime Alice Mounier-Vehier. « L’extraction est ensuite entièrement automatisée. Les déchets sont triés, nettoyés et stockés sur place, sans perturber les fonds marins. »
Le robot peut effectuer jusqu’à neuf heures d’inspection continue et plonger à 100 mètres de profondeur — une capacité extensible à 300 mètres selon son pilote, Charles Tegakau-Raparii.
Une fois récupérés, les déchets sont rapatriés au village principal puis envoyés à Tahiti. Leur revalorisation est à l’étude. « On travaille avec des spécialistes du recyclage des plastiques pour explorer des solutions de revalorisation », précise Alice.
Les premiers tests réalisés à Takaroa ont reçu un accueil positif de la population et des autorités locales. Une réunion publique a permis de cartographier les zones d’intervention sans gêner les activités des habitants.
Lauréat du prix Toa Reef de l’Ifrecor et bénéficiaire de la subvention Best Life de l’UICN, le projet a pu financer son prototype, sans pour autant couvrir tous les coûts. « La version finale reste à développer », conclut Tearai. « Le déploiement sur Takaroa nous servira de base pour ajuster et améliorer l’appareil. D’autres financements seront nécessaires pour aller au bout de cette aventure. »
« Lors d’une mission à Rangiroa, on a constaté que les déchets étaient retirés uniquement à la main », explique Tearai Sioult, membre de l’équipe Te Mā Tairoto. « Ces amas forment des toiles sous-marines dangereuses et compliquent le nettoyage, d’autant qu’une fois à terre, les déchets encombrent les quais dont la population a besoin. »
Pour répondre à ce défi, Te Mā Tairoto mise sur une technologie novatrice : un mini-robot sous-marin équipé d’un sonar repère les déchets, ensuite extraits par une barge dotée de pinces mécaniques et de bacs de stockage.
« Grâce au sonar embarqué sur notre ROV, nous détectons précisément les zones à traiter », détaille l’ingénieure en génie maritime Alice Mounier-Vehier. « L’extraction est ensuite entièrement automatisée. Les déchets sont triés, nettoyés et stockés sur place, sans perturber les fonds marins. »
Le robot peut effectuer jusqu’à neuf heures d’inspection continue et plonger à 100 mètres de profondeur — une capacité extensible à 300 mètres selon son pilote, Charles Tegakau-Raparii.

Une fois récupérés, les déchets sont rapatriés au village principal puis envoyés à Tahiti. Leur revalorisation est à l’étude. « On travaille avec des spécialistes du recyclage des plastiques pour explorer des solutions de revalorisation », précise Alice.
Les premiers tests réalisés à Takaroa ont reçu un accueil positif de la population et des autorités locales. Une réunion publique a permis de cartographier les zones d’intervention sans gêner les activités des habitants.
Lauréat du prix Toa Reef de l’Ifrecor et bénéficiaire de la subvention Best Life de l’UICN, le projet a pu financer son prototype, sans pour autant couvrir tous les coûts. « La version finale reste à développer », conclut Tearai. « Le déploiement sur Takaroa nous servira de base pour ajuster et améliorer l’appareil. D’autres financements seront nécessaires pour aller au bout de cette aventure. »