Les derniĂšres Informations sur la Perliculture Ă  Tahiti

lundi 17 février 2025

La perle de Tahiti célÚbre ses 60 ans


NĂ©e de l’audace et de la persĂ©vĂ©rance de quelques pionniers, elle a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois au public en fĂ©vrier 1965, Ă  la chambre de commerce de Papeete. InspirĂ©e du savoir-faire japonais, cette perle unique, d’abord appelĂ©e « perle de Bora Bora », s’est imposĂ©e au fil des dĂ©cennies comme un symbole de luxe et d’élĂ©gance, malgrĂ© les soubresauts du marchĂ© mondial.

Une aventure jalonnée de défis

Les racines de la perliculture en PolynĂ©sie remontent au XIXᔉ siĂšcle. À cette Ă©poque, l’archipel Ă©tait reconnu pour ses importantes exportations de nacre, notamment destinĂ©es Ă  l’industrie des boutons, avec des volumes atteignant 30 tonnes par an. « Pour protĂ©ger cet Ă©cosystĂšme menacĂ©, les autoritĂ©s ont cherchĂ© des solutions dĂšs le XIXᔉ siĂšcle, notamment pour Ă©viter la disparition des bancs de nacre comme ce fut le cas au Mexique », explique Jeanne Lecourt, prĂ©sidente de l’association Vahine Arata’i no Porinetia et passionnĂ©e de perles.

En 1827, le scientifique britannique Hugh Cuming est envoyĂ© en mission en PolynĂ©sie. Il y dĂ©couvre et classe la Pinctada margaritifera, une huĂźtre perliĂšre endĂ©mique Ă  la rĂ©gion, baptisĂ©e variĂ©tĂ© “Cumingi” en son honneur. Plus d’un siĂšcle plus tard, le Français François HervĂ© tente les premiĂšres greffes, inspirĂ© par le Japonais Kokichi Mikimoto, pionnier de la perliculture moderne. FormĂ© dans les fermes perliĂšres japonaises, HervĂ© mĂšne ses expĂ©rimentations Ă  Apataki dans les annĂ©es 1930, sans succĂšs. « Il n’a pas rĂ©ussi Ă  maĂźtriser la technique de greffe », prĂ©cise Jeanne Lecourt.

L’essor des annĂ©es 60

Le vĂ©ritable tournant survient dans les annĂ©es 1960, grĂące Ă  Jean-Marie Domard, alors responsable du service de la pĂȘche en PolynĂ©sie. Lui aussi se rend au Japon pour Ă©tudier les mĂ©thodes de Mikimoto. Ses premiers essais Ă  Hikueru Ă©chouent, jusqu’à ce qu’il fasse appel Ă  un greffeur japonais en 1961. C’est la premiĂšre greffe rĂ©ussie en PolynĂ©sie.

En 1963, Domard transfĂšre son expĂ©rimentation Ă  Bora Bora, dotĂ©e d’un aĂ©roport – un avantage logistique crucial Ă  l’époque. Deux ans plus tard, en fĂ©vrier 1965, les premiĂšres perles polynĂ©siennes sont dĂ©voilĂ©es Ă  Papeete. L’ambition est alors de structurer une vĂ©ritable filiĂšre et de sĂ©duire les marchĂ©s internationaux.

Un pari rĂ©ussi : dans les annĂ©es 1980 et 1990, la perle de Tahiti connaĂźt un essor remarquable, devenant un emblĂšme du luxe polynĂ©sien. Plus de 1 000 fermes perliĂšres sont alors en activitĂ© Ă  travers l’archipel.

Une gemme unique, sans label officiel

La perle de Tahiti est aujourd’hui la seule gemme française, c’est-Ă -dire la seule pierre fine produite localement. Pourtant, malgrĂ© son prestige, elle ne bĂ©nĂ©ficie d’aucun label officiel de qualitĂ© ou d’origine. « Aux Ăźles Cook, ils cultivent la mĂȘme huĂźtre et peuvent aussi appeler leurs produits ‘perles de Tahiti’ », dĂ©plore Jeanne Lecourt.

L’absence de consensus entre les producteurs bloque toute avancĂ©e vers une certification. « Plus il y a d’acteurs, plus il est difficile de s’accorder. Doit-on rĂ©server l’appellation aux perles haut de gamme, ou inclure aussi les qualitĂ©s infĂ©rieures ? », interroge Jeanne.

Certaines perles se vendent un million de francs quand d’autres, considĂ©rĂ©es comme des rebuts, partagent pourtant la mĂȘme dĂ©nomination. Pour elle, l’inspiration pourrait Ă  nouveau venir du Japon : « LĂ -bas, ils ont la perle Akoya, et la Hanadama, certifiĂ©e, qui reprĂ©sente le trĂšs haut de gamme et se vend trois fois plus cher. »

Une piste prometteuse pour renforcer la valeur et l’image d’exception de la perle de Tahiti sur le marchĂ© mondial.

mardi 13 février 2024

Ni Ni, l’éclat du cinĂ©ma chinois au service de la perle de Tahiti


Tout au long de la promotion, la star s’est affichĂ©e parĂ©e de bijoux mettant en valeur les perles noires, notamment celles issues des lagons polynĂ©siens. Que ce soit sur les plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s ou sur ses rĂ©seaux sociaux, son style raffinĂ© a sĂ©duit des millions de spectateurs.

Selon un négociant polynésien, cette exposition médiatique, bien que non sponsorisée, a eu un impact majeur sur le marché chinois, contribuant fortement à la reprise spectaculaire des ventes de perles en 2023.

Un boom sans précédent des exportations

L’annĂ©e 2023 a marquĂ© un tournant pour la perle de Tahiti. Les exportations ont connu une envolĂ©e historique, atteignant 16 milliards de Fcfp, contre 6 milliards l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Hong Kong s’est affirmĂ© comme le principal point d’entrĂ©e vers le marchĂ© asiatique. Cette progression fulgurante s’explique par une demande extĂ©rieure en pleine expansion, touchant aussi bien les perles rondes traditionnelles que les keishis.

La tendance haussiĂšre a dĂ©marrĂ© en juin 2023, culminant en octobre avant un lĂ©ger ralentissement. Les keishis, en particulier, ont vu leur prix grimper en flĂšche. Jadis vendus entre 150 et 500 Fcfp le gramme, certains s’échangent aujourd’hui Ă  plus de 3 000 Fcfp, portĂ©s par leur raretĂ© et leur aspect unique.

Les keishis en pleine renaissance Longtemps considĂ©rĂ©s comme marginaux, les keishis reviennent sur le devant de la scĂšne. Leur forme organique, irrĂ©guliĂšre et pleine de caractĂšre sĂ©duit une clientĂšle Ă  la recherche d’originalitĂ©. Cette tendance est renforcĂ©e par l’intĂ©rĂȘt de grandes maisons de joaillerie, comme Mikimoto, qui intĂšgrent dĂ©sormais les keishis dans leurs collections haut de gamme.

Face Ă  cette envolĂ©e des prix, les bijoutiers adaptent naturellement leurs tarifs, sans pour autant freiner l’engouement du public. Les crĂ©ations en keishis s’affirment comme des piĂšces modernes, audacieuses, et en phase avec les nouvelles attentes du marchĂ©.

Des perspectives Ă  surveiller pour 2024

Si les rĂ©sultats de 2023 offrent un vent d’optimisme, l’annĂ©e 2024 s’annonce plus incertaine. Le secteur devra composer avec les alĂ©as de la mode, les capacitĂ©s de production limitĂ©es des keishis, et l’éventuelle saturation du marchĂ©. Reste Ă  savoir si l’effet Ni Ni se prolongera dans le temps ou s’il marquera un pic isolĂ© dans l’histoire rĂ©cente de la perle de Tahiti.

Ni Ni


lundi 11 décembre 2023

Robert Wan célÚbre 50 ans de passion et de rayonnement pour la perle de Tahiti


Un demi-siĂšcle d'engagement inlassable pour faire briller la Poerava sur la scĂšne internationale.

C’est en 1973 que Robert Wan reprend les rĂȘnes de Tahiti Pearls. Un an plus tard, une rencontre dĂ©cisive avec le professeur Sato au Japon le mĂšne Ă  collaborer avec le petit-fils de Kokichi Mikimoto, pionnier de la perliculture moderne. Cette alliance stratĂ©gique marque le dĂ©but d’une aventure exceptionnelle.

En 1977, il acquiert sa premiĂšre rĂ©colte de perles. La suite est une ascension fulgurante : Robert Wan bĂątit un vĂ©ritable empire, en acquĂ©rant des atolls emblĂ©matiques tels que Marutea Sud, Nengo Nengo ou encore Aukena, qu’il transforme en joyaux de la perliculture polynĂ©sienne. En 1976, il hisse officiellement la perle de Tahiti au rang de pierre prĂ©cieuse, en collaboration avec le Gemological Institute of America, plaçant ainsi la Poerava sur la carte mondiale de la joaillerie de luxe.

Son travail acharnĂ© et son sens de l’excellence sont rĂ©compensĂ©s en 1994 par l’attribution des Lauriers d’or de la qualitĂ©. Mais au-delĂ  des distinctions, c’est une vĂ©ritable vision qu’il incarne : celle de la perle de Tahiti comme symbole de raffinement, de culture, et d’authenticitĂ©.

Lors de cette soirĂ©e anniversaire, l’homme d’affaires a rĂ©affirmĂ© sa foi inĂ©branlable en l’avenir de la Poerava. Pour surmonter les crises du secteur, il a su prendre des dĂ©cisions audacieuses : crĂ©er sa propre marque, transformer sa production en bijoux de luxe, et valoriser la perle comme un produit d’exception.

Quant Ă  la relĂšve, elle semble dĂ©jĂ  assurĂ©e. Son petit-fils Johnny, activement impliquĂ© dans l’entreprise, poursuit le sillage tracĂ© par son grand-pĂšre. À 50 ans de succĂšs, Robert Wan oppose encore une passion intacte et une ambition renouvelĂ©e pour faire rayonner cette gemme unique, nĂ©e dans les lagons de PolynĂ©sie, aux quatre coins du monde.

vendredi 10 décembre 2021

Poe Ma'ohi : 60 Ans de l'Âme de la Perle de Tahiti, un HĂ©ritage Ă  CĂ©lĂ©brer


Bien que la perle de culture de Tahiti ait cĂ©lĂ©brĂ© son demi-siĂšcle Ă  Paris en 2011, cette annĂ©e marque son anniversaire dans son pays d'origine. Depuis sa fondation en 2014, la FPPF, regroupant tous les professionnels du secteur, a fĂȘtĂ© cette annĂ©e son premier salon, soutenu par une subvention de trois millions de Fcfp du Pays.

Cet événement va au-delà de la simple présentation commerciale de la perle, visant à devenir un véritable "lieu de ressources, de diffusion, d'échanges et d'expérimentations". L'objectif de la FPPF est de revaloriser la perle dans sa culture tout en stimulant son marché mondial. Marcelle Howard, présidente de la FPPF, met l'accent sur l'importance de protéger l'image de la perle de Tahiti, soulignant que cette perle est la seule gemme organique française, unique et endémique de la Polynésie.

Le salon "Poe Ma'ohi" rĂ©unit divers acteurs de la filiĂšre perlicole sous le slogan de la FPPF : "Reine des perles et la perle des reines". Un concours de crĂ©ateurs est Ă©galement organisĂ©, avec des crĂ©ations exposĂ©es par des artisans et joailliers locaux, notamment Miliani CrĂ©ation, Temanus CrĂ©ation, Hokahei Pearl, Poe Tahiti, et le lycĂ©e Saint-Joseph. Chaque exposant prĂ©sente une Ɠuvre dans l'une des trois catĂ©gories : joaillerie, artisan bijoutier, et artisan traditionnel. Les visiteurs Ă©liront les crĂ©ations gagnantes et des rĂ©compenses seront attribuĂ©es aux finalistes lors de la derniĂšre journĂ©e du salon.

L'événement s'accompagne également d'un partenariat avec l'écomusée de Moorea Fare Natura, qui propose une expérience éducative immersive à travers des films en réalité virtuelle sur la faune marine polynésienne. L'exposante du Fare Natura souligne que cet aspect vise à sensibiliser le public à la beauté des océans et des lagons, en lien avec l'habitat naturel de la perle.

Le ministre de l'Économie bleue, Tearii Alpha, a ouvert le salon en soulignant les dĂ©fis auxquels la perle de Tahiti fait face, notamment la vulnĂ©rabilitĂ© face au changement climatique et Ă  la pression humaine sur les lagons. Il a appelĂ© Ă  une promotion durable de la perle et Ă  la transmission de cet hĂ©ritage prĂ©cieux aux gĂ©nĂ©rations futures. Tearii Alpha a insistĂ© sur l'importance de la chaĂźne de valeur de la perle, en soulignant que "l'avenir c'est la transmission", invitant la jeunesse Ă  s'impliquer pour prĂ©server et valoriser cet hĂ©ritage exceptionnel.

jeudi 6 juin 2019

Hong Kong : Le Retour Prometteur de la Culture de la Perle.


Yan Wa-tat, ancien banquier devenu chercheur, incarne cette renaissance. Sur un radeau flottant, il nettoie patiemment les coquilles de ses 2 000 huĂźtres perliĂšres Akoya, dans l’espoir de faire revivre une industrie jadis florissante dans la rĂ©gion.

Jusqu’aux annĂ©es 1980, la culture perliĂšre faisait partie intĂ©grante du paysage Ă©conomique local. Mais la surpĂȘche, la pollution et la concurrence Ă©trangĂšre ont provoquĂ© son effondrement. Aujourd’hui, Yan combine savoir-faire ancestral et innovation scientifique pour inverser cette tendance.

Il travaille Ă  la mise au point d’une technologie novatrice : une puce RFID insĂ©rĂ©e dans le noyau implantĂ© dans le mollusque, permettant de suivre le dĂ©veloppement de la perle sans perturber l’huĂźtre. Cette innovation pourrait rĂ©volutionner le suivi de la qualitĂ© et de la traçabilitĂ© dans l’industrie perliĂšre.

Le pari de Yan semble porter ses fruits. En mars dernier, un groupe de pĂȘcheurs inspirĂ©s par son initiative a rĂ©coltĂ© des perles Akoya locales, une premiĂšre depuis des dĂ©cennies. Leung Kam-ming, l’un d’eux, possĂšde aujourd’hui 30 000 huĂźtres et entrevoit un avenir prometteur pour ce secteur.

Mais un dĂ©fi persiste : le manque d’intĂ©rĂȘt de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Sur les mille radeaux de pĂȘche recensĂ©s dans les eaux hongkongaises, 90 % restent inutilisĂ©s. Yan Wa-tat espĂšre que sa dĂ©marche attirera de nouveaux vocations en prouvant la rentabilitĂ© et la durabilitĂ© de cette activitĂ© artisanale.

Avec de la passion, de la patience et un brin de technologie, Hong Kong pourrait bien redevenir un nom qui compte dans l’univers prestigieux de la perle.

mercredi 5 juin 2019

Robert Wan : Le Destin d’un Empereur de la Perle.


C’est cette trajectoire hors du commun que retrace Paule Laudon dans son ouvrage Robert Wan, La route de la perle, rĂ©cemment paru chez Au Vent des Ăźles.

Fruit de deux annĂ©es de recherches, d’entretiens et de voyages, le livre explore les multiples facettes de cet homme discret mais visionnaire, souvent qualifiĂ© d’"empereur de la perle". De son quotidien Ă  Tahiti Ă  ses ambitions internationales, en passant par les pages sombres de l’histoire comme les essais nuclĂ©aires ou les crises Ă©conomiques, l’auteur brosse le portrait d’un pionnier rĂ©silient.

La passion de Robert Wan pour la perle naüt en 1972, presque par hasard, mais ne le quitte plus. Ce bijou vivant devient le cƓur de son empire. Paule Laudon l’accompagne jusqu’à l’atoll de Marutea, dans l’archipel des Tuamotu, pour mieux comprendre les gestes, les choix, et la philosophie d’un homme qui cultive la perle comme on cultive un art de vivre.

L’ouvrage suit les 29 Ă©tapes d’un destin exceptionnel, entre traditions chinoises et horizon polynĂ©sien, entre Paris et Tokyo, Doha et DubaĂŻ. Un parcours jalonnĂ© de succĂšs, de doutes, mais toujours portĂ© par une foi inĂ©branlable en la beautĂ© et en la patience.

Aujourd’hui encore, Ă  plus de 80 ans, Robert Wan ne s’arrĂȘte pas. De nouveaux projets s’esquissent : un musĂ©e Ă  Macao, des marchĂ©s Ă  conquĂ©rir en Russie et en AmĂ©rique du Sud. "Robert agit. Robert savoure. Robert mĂ©dite", Ă©crit Paule Laudon. Et surtout, Robert continue de rĂȘver.

mercredi 2 janvier 2019

La Perle Noire de Tahiti séduit ces Messieurs.


Selon Luc Arles, gĂ©rant de la boutique Arles Luc, ce phĂ©nomĂšne est dĂ» Ă  un changement dans les habitudes des hommes : « Les hommes sont de plus en plus en demande de bijoux. Certains, comme les mĂ©trosexuels, prennent davantage soin d’eux, ils sont plus soignĂ©s et sont parfois dans une mouvance hipster. Les PolynĂ©siens aiment les perles et sont attachĂ©s Ă  ce joyau des mers ».

Face Ă  cette nouvelle demande, les bijoutiers rivalisent de crĂ©ativitĂ© pour proposer des bijoux masculins qui rĂ©pondent aux goĂ»ts et aux attentes de cette clientĂšle Ă©mergente. La touche polynĂ©sienne, notamment, s'avĂšre particuliĂšrement attractive. Luc Arles explique ainsi sa dĂ©marche : « J’essaie de mixer les motifs polynĂ©siens avec des motifs qui se rapprochent de ceux du tatouage, et d’incorporer des perles pour que cela reste masculin et que ce soit un bijou ».

Cette Ă©volution des mentalitĂ©s est Ă©galement soutenue par les jeunes hommes, comme en tĂ©moigne l’un d’entre eux : « C’est bien que les hommes aussi puissent en avoir », tandis qu’un autre ajoute : « C’est joli aussi sur les hommes ».

Pour mieux comprendre cette dynamique, la Tahitian Pearl Association of French Polynesia a récemment réalisé une étude inédite, la premiÚre du genre, pour analyser le marché local de la perle noire. Cette étude révÚle les grandes tendances du marché et fournit des informations précieuses pour aider les bijoutiers à répondre aux attentes des consommateurs masculins.

samedi 15 décembre 2018

À la DĂ©couverte de la Perle de Tahiti : Conseils Pratiques pour un Choix Judicieux


Dans cet article, nous explorons les critÚres essentiels pour choisir la perle idéale, un choix qui peut varier selon les préférences culturelles et personnelles.

La beauté d'une perle est avant tout subjective, mais plusieurs critÚres peuvent guider votre sélection pour trouver celle qui vous correspond le mieux. Voici un aperçu des éléments clés à prendre en compte pour faire le meilleur choix.

Formes des Perles : Les perles de Tahiti se présentent sous trois grandes catégories de formes : sphériques (parfaites ou semi-parfaites), symétriques (goutte, ovale, bouton, semi-baroque) et asymétriques (baroques).

Surface et Lustre : Il est crucial de vĂ©rifier l'Ă©tat de la surface de la perle, Ă  la recherche de dĂ©fauts comme des cercles, des piqĂ»res, des rayures ou des fissures. Le lustre, qui correspond Ă  la rĂ©flexion de la lumiĂšre sur la surface nacrĂ©e, varie du brillant (lorsqu’il est excellent) Ă  une surface mate pour une perle de qualitĂ© infĂ©rieure.

Catégories de Perles : Les perles sont classées de TOP GEM (perles parfaites) à E (perles présentant des imperfections visibles). Cette classification repose sur l'état de la surface, le lustre et les imperfections de la perle.

CritĂšres SupplĂ©mentaires : La couleur principale de la perle doit ĂȘtre homogĂšne et uniforme, avec des nuances secondaires qui peuvent se manifester. L'Ă©paisseur de la couche de nacre autour du nuclĂ©us et la taille de la perle, qui varie gĂ©nĂ©ralement entre 8 et 14 mm (et jusqu'Ă  21 mm dans certains cas), sont Ă©galement des facteurs dĂ©cisifs dans le choix.

En rĂ©sumĂ©, le choix d'une perle idĂ©ale repose sur des critĂšres tels que la forme, la surface, le lustre, la catĂ©gorie, la couleur et la taille. La campagne de la TPAFP vise Ă  sensibiliser les PolynĂ©siens aux divers aspects de ces critĂšres, afin qu’ils puissent faire des choix Ă©clairĂ©s lorsqu’ils sĂ©lectionnent une perle de Tahiti.

mercredi 3 octobre 2018

Le Musée Robert Wan CélÚbre 20 Ans d'Excellence dans l'Univers de la Perle.


Cette occasion marque un jalon important pour le musée et pour l'industrie perliÚre de Tahiti, qui voit ainsi l'une de ses institutions les plus emblématiques honorer deux décennies de passion et d'excellence.

L'événement promet une célébration mémorable, avec au programme un défilé de mode mettant en avant les derniÚres créations de Robert Wan, un moment fort pour admirer l'élégance intemporelle des perles de Tahiti. Une vente aux enchÚres exceptionnelle sera également organisée, proposant une piÚce unique à l'acquéreur privilégié. Pour couronner cette soirée inoubliable, le Pearl Bar by Robert Wan sera présenté, une expérience exclusive pour les amateurs de perles et de luxe.

Incontournable dans le paysage touristique de Tahiti, le musĂ©e attire chaque annĂ©e des visiteurs du monde entier, qu'ils soient nĂ©ophytes ou connaisseurs. Il offre une plongĂ©e fascinante dans l'univers de la perle de culture, dĂ©voilant les mystĂšres de sa formation et les multiples Ă©tapes de sa crĂ©ation. À travers des expositions dĂ©taillĂ©es et des explications pĂ©dagogiques, le musĂ©e permet Ă  chacun de comprendre les subtilitĂ©s de ce joyau unique.

Robert Wan, véritable pionnier de la perliculture, partage ses connaissances et ses découvertes sur la conception de la perle de culture de Tahiti, tout en mettant en lumiÚre leur symbolisme à travers les ùges. La collection privée de Robert Wan est également mise en valeur, notamment la perle la plus grosse du monde, baptisée "La Robert Wan", un trésor rare qui fascine les passionnés de perles et les collectionneurs.

Cette célébration des 20 ans du musée est bien plus qu'un simple anniversaire : c'est une reconnaissance du travail et de la passion d'un homme qui a consacré sa vie à l'industrie perliÚre, et une occasion unique de découvrir ou redécouvrir l'un des trésors les plus précieux de Tahiti.

vendredi 30 mars 2018

Visite à Tahiti d'une Délégation de la Tahitian Pearl Association of Hong Kong.


Cette visite marque un moment important pour les relations entre Tahiti et Hong Kong dans le domaine de la perliculture, et s'inscrit dans les efforts visant à renforcer la présence des perles de Tahiti sur le marché asiatique.

La réception a rassemblé plusieurs figures clés du secteur de la perle en Polynésie française, dont Aline Baldassari-Bernard et Sabine Lorillou de la Tahitian Pearl Association of French Polynesia (TPAFP), ainsi que Hinano Teanotoga, directrice de la Délégation polynésienne aux investissements, et Poerava Guilloux-Dumont, conseillÚre technique en perliculture au ministÚre des Ressources primaires. Ces rencontres ont permis de renforcer les liens entre les deux associations et de discuter des opportunités de collaboration.

FondĂ©e en 2007, la TPAHK a pour mission d'amĂ©liorer l'image des perles de culture de Tahiti en Chine. L'association Ɠuvre pour la promotion continue de ces perles, tout en informant le marchĂ© sur les derniĂšres actualitĂ©s de l'industrie perliĂšre. Elle encourage Ă©galement l'utilisation de la perle de culture de Tahiti dans un secteur traditionnellement dominĂ© par la perle blanche de culture en eau douce.

L'événement a été l'occasion d'inviter les gagnants du concours international de bijouterie de Hong Kong en 2017, Zhen Le et Jian Xiang Zhou, à participer à la cinquiÚme édition du "Tahiti Study Tour". Pendant une semaine, ces bijoutiers de talent auront l'opportunité de visiter le musée de la perle, une ferme perliÚre, ainsi que l'ßle de Bora Bora. Des séances photo avec le mannequin Kimmy Low, Miss Jewelry Hong Kong 2017, sont également prévues pour promouvoir et sensibiliser la nouvelle génération de créateurs de bijoux à l'univers unique de la perle de Tahiti.

Ida Wong, directrice de la TPAHK, a exprimé son enthousiasme à l'idée de cette immersion, rendue possible grùce au soutien financier du pays et de la TPAFP. Elle a souligné l'importance de cette visite pour stimuler l'inspiration des professionnels de la bijouterie à Hong Kong, espérant que cette expérience encouragera la création de bijoux uniques, inspirés par les perles de culture de Tahiti.

En termes de chiffres, Hong Kong a représenté 64,6 % des perles de Tahiti brutes importées en 2017, soit 9 518 kg. Au fil des ans, Hong Kong est devenu un centre névralgique du commerce de la perle, avec de nombreuses transactions majeures réalisées lors des expositions et des ventes aux enchÚres. Cette relation solide entre la Polynésie et Hong Kong continue d'ouvrir des perspectives passionnantes pour l'avenir de la perle de Tahiti sur le marché international.

vendredi 15 septembre 2017

La Perle de Tahiti Rayonne au 35e Salon International de la Bijouterie Ă  Hong Kong.


Cet Ă©vĂ©nement majeur a Ă©tĂ© l'occasion de mettre en avant la perle tahitienne, avec, en parallĂšle, la vente aux enchĂšres organisĂ©e par Robert Wan, oĂč plus de 200 000 perles ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es. La dĂ©lĂ©gation polynĂ©sienne, composĂ©e de Hinano Teanotoga, directrice des ressources marines, Poerava Guilloux-Dumont et Aline Baldassari-Bernard, prĂ©sidente de la Tahitian Pearl Association of French Polynesia (TPAFP), a pris part Ă  cette cĂ©lĂ©bration de la perle.

Le salon, qui se déroule au "Asia World" pour les grossistes jusqu'au 14 septembre, puis au "Convention Center" de Wanchai pour les détaillants du 14 au 18 septembre, attire prÚs de 3 600 exposants venus de 55 pays. PrÚs de 60 000 personnes, représentant 156 pays, sont attendues pour ce rassemblement de l'industrie.

Dans le pavillon dédié aux perles et aux gemmes, la perle de Tahiti se distingue parmi les exposants japonais, chinois et polynésiens. La perle tahitienne est particuliÚrement prisée des acheteurs chinois et japonais, qui apprécient sa variété de couleurs et son lien avec l'image idyllique de la Polynésie française.

Lors de cet événement, la délégation polynésienne a saisi l'opportunité de rencontrer des représentants d'associations d'acheteurs de Chine, du Japon et d'Amérique du Nord. Ces discussions ont permis d'aborder les tendances actuelles du marché de la perle, les réformes réglementaires en Polynésie française et les stratégies de promotion de la perle de culture de Tahiti.

ParallÚlement au salon, la vente aux enchÚres de Robert Wan, qui a duré trois jours, a permis de présenter plus de 200 000 perles. Bien que les prix aient montré une timide reprise, Robert Wan a exprimé sa satisfaction quant aux résultats positifs. Pour lui, la promotion reste essentielle pour accroßtre la visibilité de la perle de Tahiti, particuliÚrement sur le marché chinois.

La présidente de la TPAFP a confirmé les actions de promotion en cours avec les partenaires des marchés chinois, japonais et nord-américains. Une subvention de 100 millions Fcfp allouée par le pays pour soutenir ces efforts de promotion sera prochainement soumise à l'avis de la commission du contrÎle budgétaire et financier de l'Assemblée de la Polynésie française.

mardi 16 mai 2017

La Perle Galatea : Une Révolution Silencieuse dans la Perliculture.


Bien que cette perle unique soit restée largement méconnue, elle a été l'aboutissement d'une erreur de manipulation, donnant naissance à une perle sans nucléus classique, mais avec une pierre précieuse à l'intérieur.

L'histoire de cette perle commence en 2000, lorsque John Rere rencontre Chi Huynh, un artisan-créateur d'origine vietnamienne. Inspiré par le travail de Huynh consistant à insérer des diamants dans les perles, Rere l'invite à collaborer. En 2006, leur rencontre donne naissance à la perle Galatea, un bijou révolutionnaire, né d'une erreur de gravure.

Le processus de fabrication de la perle Galatea se distingue de la méthode traditionnelle de perliculture. Au lieu du nucléus classique, une pierre semi-précieuse est insérée lors de la greffe. La perle se forme autour de cette pierre, et la magie se révÚle lorsque celle-ci est taillée, laissant apparaßtre la gemme à l'intérieur. Cette innovation a rapidement marqué les esprits, et un brevet a été déposé pour protéger cette création.

Aujourd'hui, la production de la perle Galatea, bien que principalement réalisée par John Rere, reste ancrée en Polynésie française pour la greffe. La taille de la perle, quant à elle, est effectuée dans l'atelier de Chi Huynh au Vietnam. Disponible localement depuis 2013, l'exportation de la perle reste entravée par la réglementation en vigueur. Les créateurs espÚrent que des changements législatifs faciliteront l'expansion de ce produit unique, tout en soutenant la création d'emplois en Polynésie française. La perle Galatea représente ainsi une révolution discrÚte dans l'univers de la perliculture, offrant une alternative originale et distinctive à la traditionnelle perle de Tahiti.

vendredi 21 octobre 2016

Forum de la Perle : Le Gemmologue AmĂ©ricain Étienne Perret CĂ©lĂšbre la BeautĂ© Unique de la Perle de Tahiti


Spécialiste reconnu et amoureux de la perle de Tahiti, ce bijoutier expérimenté a partagé son admiration pour cette gemme emblématique, tout en soulignant l'importance de mieux la valoriser sur les marchés internationaux.

Rencontre avec Étienne Perret

Pourquoi ĂȘtes-vous venu Ă  Tahiti et au Forum de la Perle ?

"C'est ma premiÚre visite à Tahiti et je suis émerveillé par la beauté du pays. Pour moi, connaßtre l'origine des produits avec lesquels je travaille est essentiel. Comprendre le processus de production et y participer est bien plus gratifiant que de simplement faire du chiffre."

Depuis combien de temps travaillez-vous avec les perles ?

"J'ai commencĂ© Ă  crĂ©er des bijoux en 1974, principalement en utilisant de petites perles japonaises. À l'Ă©poque, les perles de Tahiti et d'Asie du Sud-Est Ă©taient encore peu rĂ©pandues."

Pourquoi avoir choisi de travailler avec la perle de Tahiti ?

"J'ai toujours été fasciné par les perles. Au début, la perle de Tahiti était hors de portée en raison de son coût élevé. Avec le temps, mon entreprise a grandi, les prix se sont stabilisés, et aujourd'hui, grùce à la diversité des couleurs disponibles, je sélectionne des perles de Tahiti adaptées aux dessins et aux goûts de mes clients."

Quel est l'objet de vos interventions au Forum de la Perle ?

"J'ai partagé des stratégies de vente de bijoux et de perles sur le marché américain, en évoquant les différents canaux de distribution et leurs avantages et inconvénients. Ma seconde intervention porte sur la concurrence et sur les moyens de positionner la perle de Tahiti comme premier choix lors de l'achat d'un bijou."

La concurrence d'autres perles est-elle une menace pour la perle de Tahiti ?

"Oui, notamment avec les perles chinoises qui affectent les ventes. Compte tenu des coĂ»ts de production Ă©levĂ©s et de la complexitĂ© des rĂ©glementations Ă  l'exportation, il est difficile d’ĂȘtre compĂ©titif sur le marchĂ© mondial."

Quel message souhaitez-vous adresser aux professionnels de la perliculture polynésienne ?

"Il faut continuer Ă  vendre le rĂȘve de Tahiti, un attrait construit au fil des gĂ©nĂ©rations. La promotion de la PolynĂ©sie est la clĂ© pour renforcer l'image et la demande de la perle de Tahiti. Il est Ă©galement crucial de sĂ©duire les jeunes gĂ©nĂ©rations, afin qu'elles intĂšgrent Tahiti dans leur imaginaire et leur quotidien."

mardi 18 octobre 2016

Forum de la Perle : La Polynésie Se Mobilise pour Sauver son Trésor des Lagons


Un rendez-vous crucial pour rassembler les forces vives de la filiÚre et sensibiliser le public à l'importance stratégique de la perliculture.

Face à une dévalorisation inquiétante de la perle et à la prolifération des stands de rue, Aline Baldassari, présidente de la TPAFP, alerte sur la situation du secteur. Le forum marque une étape nouvelle dans les efforts pour restaurer l'image de la perle de Tahiti et redonner ses lettres de noblesse à cette richesse emblématique.

Parmi les invitĂ©s de marque, le gemmologue amĂ©ricain Etienne Perret partagera son expertise sur le marchĂ© nord-amĂ©ricain, offrant des pistes concrĂštes pour booster la commercialisation des perles polynĂ©siennes. Une intervention trĂšs attendue par les professionnels en quĂȘte de nouvelles stratĂ©gies de promotion.

Le programme du forum explore Ă©galement des dimensions techniques et scientifiques majeures : recherche et dĂ©veloppement en perliculture, maĂźtrise de la couleur et de la taille des perles, sans oublier les initiatives portĂ©es par la CCISM. Un tour d’horizon complet qui permettra d'apprĂ©hender les dĂ©fis globaux de la filiĂšre.

Nabila Gaertner-Mazouni, professeure Ă  l’UniversitĂ© de la PolynĂ©sie française, mettra en avant l'interdĂ©pendance entre environnement lagonaire et qualitĂ© des perles, soulignant que la prĂ©servation Ă©cologique est dĂ©sormais un enjeu central pour l’avenir du secteur.

Enfin, la clĂŽture du forum sera marquĂ©e par l’intervention de Teva Rohfritsch, ministre de l’Économie bleue, qui dĂ©voilera les grandes lignes de la rĂ©forme rĂ©glementaire en prĂ©paration. Un appel vibrant Ă  moderniser la perliculture polynĂ©sienne et Ă  renforcer sa compĂ©titivitĂ© sur la scĂšne internationale.

samedi 23 juillet 2016

Concours de création de bijoux : la Tahitian Pearl Association célÚbre l'art de la perle de Tahiti


Cette initiative s'inscrit dans la continuité de l'opération "Ma perle et moi" qui avait rencontré un vif succÚs auprÚs du grand public en avril dernier.

Du 15 juillet au 30 septembre 2016, les artisans joailliers et créateurs sont invités à exprimer leur talent autour de la perle de Tahiti. Ce concours vise à dynamiser le secteur perlier polynésien en stimulant l'innovation et la créativité des artistes locaux.

"Notre objectif est de valoriser le savoir-faire de nos créateurs tout en renforçant l'attrait commercial de la perle de Tahiti sur les marchés internationaux", explique un porte-parole de la TPAFP.

Les participants concourront dans plusieurs catégories distinctes, avec des prix récompensant les meilleures créations. La compétition distinguera les bijoux selon leur valeur : moins de 100 000 XFP (environ 840 euros) ou plus de 100 001 XFP. Un Grand Prix couronnera la création la plus exceptionnelle, toutes catégories confondues.

L'Ă©valuation des Ɠuvres sera confiĂ©e Ă  un jury d'experts qui s'attachera Ă  plusieurs critĂšres : originalitĂ© du design, potentiel commercial, excellence technique et qualitĂ© d'exĂ©cution. Pour garantir l'impartialitĂ© du processus, les membres du jury n'auront aucun lien avec les crĂ©ations prĂ©sentĂ©es.

Les bijoux devront ĂȘtre remis entre le 15 et le 30 septembre 2016. Les laurĂ©ats seront dĂ©voilĂ©s lors d'une cĂ©rĂ©monie qui se tiendra le jeudi 6 octobre 2016, couronnant ainsi trois mois de crĂ©ativitĂ© au service de ce trĂ©sor national polynĂ©sien.

Ce concours s'inscrit dans une stratégie plus large de revitalisation de la filiÚre perliÚre en Polynésie française, confrontée ces derniÚres années à des défis économiques majeurs. La TPAFP espÚre ainsi contribuer au rayonnement international de ce produit emblématique du Pacifique Sud.

samedi 2 juillet 2016

Les lauréates de Miss Tahiti 2016 honorées par des colliers de perles d'exception


Ce vendredi 1er juillet, elles ont reçu leurs premiers cadeaux officiels, parmi lesquels figuraient de somptueux colliers de perles offerts par la maison Robert Wan, véritable institution dans l'univers de la perle noire polynésienne.

ÉvaluĂ©e entre 4 et 5 millions de francs pacifiques (environ 33 000 Ă  42 000 euros), cette gĂ©nĂ©reuse donation tĂ©moigne de l'importance culturelle et Ă©conomique de la perle de Tahiti dans l'archipel. Pour ces ambassadrices de beautĂ© polynĂ©sienne, ces bijoux reprĂ©sentent bien plus qu'un simple accessoire.

"Ce cadeau est spécial pour moi. C'est le premier que nous recevons," confie avec émotion Vaea Ferrand, fraßchement couronnée Miss Tahiti 2016. "Nous avions également visité le musée et je sais quel travail il faut fournir pour obtenir ces colliers, donc ça me touche de le recevoir. Surtout que si je n'avais pas été Miss Tahiti, je n'aurais pas pu recevoir un tel cadeau !"

La jeune reine de beauté n'a pas manqué de souligner la dimension symbolique de ce joyau des mers du Sud : "La perle noire fait partie de notre culture, c'est une ressource économique, on est connu dans le monde avec notre perle... Et si toutes les femmes aiment l'or et les pierres précieuses, chez nous c'est la perle qui est number one !"

Chacune des lauréates a été gratifiée d'un collier prestigieux : Vaiata Buisson (1Úre dauphine), Vanille Guyot (2Úme dauphine), et Mehealani Tepou (Miss Heiva 2016). Vaea Ferrand, quant à elle, a reçu deux piÚces d'exception, dont un impressionnant "cascadia" - un sautoir composé de plusieurs rangs de perles cerclées - issu de la nouvelle collection du célÚbre joaillier.

Cette cérémonie de remise de cadeaux s'est poursuivie par une premiÚre séance de dédicaces pour les jeunes femmes, qui entament ainsi leur année de rÚgne comme ambassadrices de la beauté et de la culture polynésiennes à travers le monde.

vendredi 6 novembre 2015

Mission commerciale chinoise en Polynésie : à la découverte du trésor noir de Tahiti


Cette initiative, orchestrĂ©e conjointement par la Tahitian Pearl Association of French Polynesia (TPAFP) et son bureau de Hong Kong, marque une Ă©tape significative dans la conquĂȘte du marchĂ© asiatique.

Durant leur séjour, les négociants et détaillants chinois ont bénéficié d'un programme immersif : participation à des ventes aux enchÚres de perles, visites guidées de fermes perliÚres dans l'archipel des Tuamotu, et découverte des différentes facettes de cette industrie emblématique de la Polynésie française.

"L'objectif principal de cette mission est d'introduire efficacement la perle de Tahiti sur le vaste marché chinois, tout en développant de nouvelles opportunités commerciales pour les producteurs locaux," explique un représentant de la TPAFP.

Cette offensive commerciale survient à un moment crucial pour le secteur perlicole polynésien. Le gouvernement local, conscient des difficultés rencontrées par la filiÚre, s'est engagé dans une réorganisation en profondeur de la production. Teva Rohfritsch, ministre de la Relance économique, a initié une série de consultations avec les professionnels et les maires des communes productrices.

Ces discussions devraient aboutir à un projet de loi du Pays visant à mettre en place un contrÎle plus strict de la production, une meilleure régulation des stocks et l'établissement de normes qualitatives plus rigoureuses. L'ambition affichée est de stabiliser les prix à la production et de redonner son lustre à cette industrie, pilier économique historique de la Polynésie française.

Cette visite de la délégation chinoise coïncide également avec plusieurs ventes aux enchÚres organisées à Tahiti, mettant en valeur la diversité et l'excellence des perles locales. Malgré les défis actuels - notamment la pression sur les prix et une concurrence internationale accrue - le secteur mise sur la qualité exceptionnelle et l'unicité de la perle de Tahiti pour renforcer sa position sur les marchés mondiaux, avec une attention particuliÚre portée au potentiel considérable du marché chinois.

samedi 8 août 2015

Polynésie : Teva Rohfritsch et la TPAFP Unissent leurs Efforts pour Relancer la Perliculture.


L’échange avait pour objectif de dresser un Ă©tat des lieux du secteur perlicole et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour son dĂ©veloppement.

Créée en mai 2014, la TPAFP s’est donnĂ©e pour mission de promouvoir les perles fines et de culture de PolynĂ©sie française, tout en conseillant les autoritĂ©s sur l’organisation du marchĂ©. Forte de la participation de quatre GIE, d’un syndicat de producteurs et du syndicat des nĂ©gociants en perles de culture de Tahiti, l’association se positionne comme un acteur incontournable de la filiĂšre.

Dans le cadre de la prĂ©paration d’un projet de loi du Pays sur les produits perliers, la TPAFP a exprimĂ© son soutien Ă  l’initiative gouvernementale visant Ă  instaurer un contrĂŽle renforcĂ© de la production afin de garantir une gestion durable des ressources lagonaires. Elle plaide Ă©galement pour une responsabilisation accrue des professionnels sur toute la chaĂźne de commercialisation.

Teva Rohfritsch a confirmĂ© sa volontĂ© de poursuivre les discussions avec l’ensemble des acteurs du secteur. Il entend finaliser, d’ici la fin de l’annĂ©e, une nouvelle rĂ©glementation mieux adaptĂ©e aux enjeux actuels, accompagnĂ©e d’un plan d’actions ambitieux pour revitaliser un pilier essentiel de l’économie polynĂ©sienne.

jeudi 30 juillet 2015

Teva Rohfritsch Renforce les Alliances pour la Promotion de la Perle de Tahiti Ă  Hong Kong.


Hong Kong, qui représentait en 2014 plus de 50 % du volume des exportations de perles de Tahiti, reste un carrefour stratégique pour ce précieux produit polynésien. Le territoire accueille chaque année quatre grands événements professionnels dédiés à la perle, renforçant ainsi son rÎle de plateforme mondiale. Lors de la réunion, un bilan des actions menées en 2014 a été dressé et les grandes lignes de la campagne promotionnelle 2015, élaborée avec la Tahiti Pearl Association of French Polynesia (TPAFP), ont été présentées.

Face au ralentissement Ă©conomique en Chine, principal dĂ©bouchĂ© de la perle polynĂ©sienne, la TPAHK a sollicitĂ© un appui financier supplĂ©mentaire du Pays pour soutenir ses initiatives. L’objectif : consolider la prĂ©sence de la perle de Tahiti sur ce marchĂ© clĂ© en ciblant Ă  la fois les professionnels de la bijouterie et le grand public.

Johnny Cheng a Ă©galement encouragĂ© le gouvernement Ă  diversifier ses efforts promotionnels vers d'autres marchĂ©s, notamment les États-Unis et l'Europe, afin de raviver l'image de la perle de Tahiti sur la scĂšne internationale, malgrĂ© les dĂ©fis actuels rencontrĂ©s dans le secteur de la bijouterie.

vendredi 17 juillet 2015

Tahiti Ă  l’Honneur : Brook Lee Sublime les Perles PolynĂ©siennes lors de l’Élection de Miss États-Unis


À cette occasion, Brook Lee a Ă©bloui le public en arborant une somptueuse parure de perles de Tahiti, signĂ©e Fauura CrĂ©ations, une maison de bijouterie d’art polynĂ©sien installĂ©e au premier Ă©tage du marchĂ© de Papeete. Ce geste Ă©lĂ©gant a offert Ă  Tahiti une promotion Ă©clatante sur la scĂšne internationale, renforçant l’image prestigieuse de ses perles emblĂ©matiques.

mardi 24 février 2015

Avant-PremiĂšre ÉvĂ©nement: "Poe Rava: Histoire d'une Perle" Illumine le Petit Théùtre de la Maison de la Culture


Une production de Bleu Lagon Productions, en collaboration avec PolynĂ©sie 1Ăšre, qui promet une plongĂ©e Ă©mouvante dans le cƓur des lagons polynĂ©siens.

Ce film nous rappelle que les lagons de PolynĂ©sie sont bien plus que de simples Ă©crins Ă  perles et Ă  nacres : ils sont les gardiens d’une culture ancestrale. La nacre y a longtemps servi Ă  façonner les hameçons des pĂȘcheurs et Ă  orner les parures des cĂ©rĂ©monies traditionnelles. Quant Ă  la perle, rare et prĂ©cieuse, elle Ă©tait rĂ©servĂ©e aux rois et aux ĂȘtres chers, symbole de prestige et d’éternitĂ©.

Avec l’arrivĂ©e des navigateurs europĂ©ens, ce trĂ©sor naturel devient l’enjeu d’un commerce effrĂ©nĂ©, mettant en pĂ©ril la santĂ© des plongeurs et dĂ©gradant les lagons. Le documentaire retrace l’épopĂ©e de la perliculture, de la domestication de la nacre polynĂ©sienne, Pinctada margaritifera, Ă  l’impact colossal de cette industrie sur la PolynĂ©sie ces cinquante derniĂšres annĂ©es, autant sur les plans politique, social qu’économique.

"Poe Rava" nous entraĂźne aussi du Japon, berceau du procĂ©dĂ© de greffe des huĂźtres perliĂšres au dĂ©but du XXe siĂšcle, jusqu'aux lagons polynĂ©siens, oĂč des pionniers, aprĂšs de nombreux dĂ©fis, rĂ©ussirent Ă  cultiver les premiĂšres perles de culture il y a un demi-siĂšcle.

De l’Ɠuvre divine Ă  la maĂźtrise humaine, "Poe Rava: Histoire d'une Perle" s’impose comme un tĂ©moignage prĂ©cieux, mĂȘlant Ă©motion et pĂ©dagogie, sur l’hĂ©ritage perlier de la PolynĂ©sie. Un rendez-vous immanquable pour tous les amoureux de culture, d’histoire et de trĂ©sors ocĂ©aniens.

samedi 1 novembre 2014

Voyage d'Étude Inoubliable : Des Bijoutiers EuropĂ©ens ImmersĂ©s dans l'Univers des Perles de Tahiti


InvitĂ©s par la FĂ©dĂ©ration PerliĂšre de PolynĂ©sie Française (FPPF), ils ont participĂ© Ă  un "voyage d'Ă©tude de la perle de culture de Tahiti" qui leur a permis de dĂ©couvrir l’ensemble du processus de production de ces gemmes emblĂ©matiques.

Au programme, une immersion dans une ferme perliÚre de Tahaa, une visite du service de contrÎle des perles avec démonstration de la machine à rayons-X, une exploration enrichissante du musée de la perle, et un séminaire d'une journée sur l'histoire et la classification des perles. Une journée pratique en compagnie des professionnels de la FPPF a clÎturé cette formation, suivie d'une vente privée exceptionnelle.

Bien que le voyage ait Ă©tĂ© autofinancĂ©, les bijoutiers, sĂ©duits par la qualitĂ© et la beautĂ© des crĂ©ations locales, n’ont pas rĂ©sistĂ© Ă  l’achat de plus de 1000 perles montĂ©es. Marcelle Howard, vice-prĂ©sidente de la FPPF, souligne que la semaine a Ă©tĂ© intense et annonce une vente aux enchĂšres prometteuse pour le mois prochain.

Ce séjour consolide la place de la perle de Tahiti en Europe du Nord. Ruddy Niels-Hansen, dirigeant de la fédération des bijoutiers danois, envisage déjà de promouvoir une plus grande diversité de perles auprÚs des grossistes et de renforcer les actions de sensibilisation auprÚs du public. Il observe également un changement de tendance : la traditionnelle perle blanche cÚde progressivement la place aux perles noires de Tahiti, prisées par toutes les générations pour leur élégance contemporaine.

Au-delà de l'aspect professionnel, les bijoutiers repartiront avec le souvenir d'une population chaleureuse et accueillante, un atout supplémentaire pour la magie des perles de Tahiti.

samedi 9 août 2014

Union Historique : Lancement Officiel de l'Association des Perliculteurs pour Promouvoir la Perle de Tahiti


Sous la prĂ©sidence d'Aline Baldassari-Bernard, cette nouvelle structure collective a pour vocation de rĂ©guler le marchĂ© de la perle de Tahiti et d'Ɠuvrer, Ă  moyen terme, Ă  la crĂ©ation d'un label distinctif, garant de qualitĂ© et d'authenticitĂ©.

Parmi ses premiĂšres initiatives fortes, l'association organise jusqu'au 22 aoĂ»t un concours de crĂ©ation de logo, destinĂ© Ă  symboliser l'identitĂ© de la perle de Tahiti. Quelques propositions ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© reçues, mais l’appel reste largement ouvert. Le concours invite toute personne intĂ©ressĂ©e Ă  soumettre une crĂ©ation autour du thĂšme de la perle, reflet du patrimoine et du prestige polynĂ©sien.

Un jury, composĂ© de huit professionnels du secteur et d'un reprĂ©sentant du ministĂšre de la Perliculture, dĂ©signera la meilleure proposition. À la clĂ©, une rĂ©compense de taille : un collier d'une valeur d'un million de francs Pacifique sera offert au gagnant.

Retrouvez en piĂšce jointe le rĂšglement complet du concours ainsi que le formulaire d'inscription. Une avancĂ©e prometteuse pour l’avenir et la valorisation de la perle de Tahiti sur les marchĂ©s internationaux.

samedi 5 juillet 2014

Nouvel Élan pour la Perle de Tahiti : Naissance de la Tahitian Pearl Association of French Polynesia (TPAFP)


Cette initiative survient aprĂšs la dissolution des structures prĂ©cĂ©dentes, comblant ainsi le vide laissĂ© dans la promotion internationale de la perle de culture de Tahiti. MalgrĂ© les dĂ©fis traversĂ©s ces dix derniĂšres annĂ©es, la perle reste l’un des piliers majeurs des exportations polynĂ©siennes.

Association rĂ©gie par la loi 1901, la TPAFP a pour mission principale de promouvoir la perle de Tahiti Ă  l’échelle internationale. Son financement reposera sur une subvention du Pays, dont le montant est encore en cours de finalisation, et sur le droit spĂ©cifique de la perle Ă  l’export (DSPE), qui pourrait gĂ©nĂ©rer entre 400 et 500 millions de Fcfp par an.

Les premiĂšres campagnes viseront en prioritĂ© le Japon et la Chine, suivis par les États-Unis et l’Europe. La TPAFP projette aussi de participer aux grands rendez-vous internationaux tels que les salons de BĂąle et de Hong-Kong, tout en privilĂ©giant une approche simple et adaptĂ©e aux ressources disponibles.

Au-delà de la promotion, la TPAFP entend également encadrer la production et la commercialisation, marquant ainsi une évolution majeure dans la structuration de la filiÚre. Forte de l'adhésion de plus de 300 professionnels sur 468, l'association favorise un climat de dialogue inédit et un véritable esprit de consensus.

Il est Ă  noter que la TPAFP ne se positionne pas en concurrence avec la FĂ©dĂ©ration PerliĂšre de PolynĂ©sie Française (FPPF), rĂ©cemment créée, dont la vocation est davantage orientĂ©e vers la promotion des perles en bijouterie et artisanat d’art.

Pour asseoir son identitĂ©, la TPAFP lance un concours ouvert Ă  tous pour la crĂ©ation de son logo, avec Ă  la clĂ© une rĂ©compense de un million de Fcfp, affirmant ainsi sa volontĂ© d’inscrire durablement la perle de Tahiti sur la scĂšne mondiale.

vendredi 13 juin 2014

La Fédération PerliÚre de Polynésie Française Fait Briller la Perle de Tahiti sur la ScÚne Internationale


Lors d’une tournĂ©e remarquĂ©e Ă  Paris, Monaco, Moscou et Las Vegas, les dirigeantes Jeanne Lecourt et Marcelle Howard ont initiĂ© des actions stratĂ©giques et mis en avant les avancĂ©es majeures de la FPPF.

FondĂ©e en fĂ©vrier 2014 pour prendre la relĂšve de la Maison de la Perle, la FPPF a su s’affirmer rapidement. Elle fĂ©dĂšre aujourd'hui une trentaine de perliculteurs, 60 artisans et divers professionnels du secteur, insufflant une nouvelle dynamique aprĂšs la fermeture de l'ancienne institution publique.

Jeanne Lecourt, aujourd’hui vice-prĂ©sidente de la commission perliĂšre Ă  la CIBJO, souligne l'importance du temps nĂ©cessaire pour unifier les acteurs locaux tout en renforçant les rĂ©seaux internationaux indispensables Ă  l’essor de la filiĂšre.

La FPPF est dĂ©sormais membre actif de la commission mondiale de classification des perles, cĂŽtoyant les leaders mondiaux de l’industrie. Elle prĂ©pare Ă©galement la venue de dĂ©lĂ©gations de bijoutiers Ă©trangers, favorisant des Ă©changes directs entre producteurs polynĂ©siens et acheteurs internationaux.

Sur le plan de la communication, la fĂ©dĂ©ration a marquĂ© des points dĂ©cisifs, notamment lors du salon JCK Show de Las Vegas, en obtenant aussi le soutien d’Air Tahiti Nui pour une vaste campagne auprĂšs de 4500 bijoutiers amĂ©ricains. Elle a par ailleurs corrigĂ© une mention erronĂ©e concernant la perle de Tahiti dans le magazine de bord d'Air France, illustrant son efficacitĂ© et sa vigilance.

Prochaine étape : l'installation de bureaux à Papeete et l'activation de ses commissions pour renforcer les partenariats internationaux. La FPPF entend également sensibiliser davantage la France à la richesse que représente la perle de Tahiti, encore méconnue sur son propre territoire.

Archives