Cette vente, qui se déroule à l’hôtel Sofitel Maeva Beach depuis le 7 août, met en valeur la récolte de plus de quarante perliculteurs des Tuamotu et des Gambier, fédérés au sein de cinq GIE.

Accompagnée de Georges Mataoa, représentant de l'un des deux syndicats de producteurs de perles au sein du CESC, Madame Raoulx a pu observer l’intérêt soutenu des acheteurs nationaux et internationaux pour les 392 lots présentés, d’une valeur estimée à près de 450 millions de francs pacifiques. Les enchères ont attiré des acquéreurs venus du Japon, des États-Unis, de Hong Kong, du Canada, d’Hawaï et de la métropole française.

Totalement dépourvue de subventions publiques, cette manifestation démontre la capacité des professionnels polynésiens à assurer eux-mêmes la commercialisation de leurs perles de culture. Une autonomie saluée à travers les résultats enregistrés, avec plus de 126 millions de francs pacifiques de chiffre d’affaires dès la première journée, et un total dépassant les 300 millions de francs pacifiques en deux jours.

Sur le plan fiscal, l'événement bénéficie également au Pays, générant environ 20 millions de francs pacifiques de recettes. Parmi les pièces les plus remarquables, une perle semi-ronde de 18 mm, classée C, issue d'une ferme de Rikitea, s’est particulièrement distinguée grâce à sa teinte rouge aux reflets verts foncés, devenant ainsi un objet de convoitise pour les collectionneurs.

À travers sa visite, Madame Raymonde Raoulx a renouvelé son soutien, ainsi que celui du CESC, aux perliculteurs polynésiens, un secteur clé de l’économie locale, pourtant durement éprouvé depuis plusieurs années. Cette vente aux enchères illustre l'importance vitale de ces rendez-vous commerciaux pour assurer des revenus aux producteurs et soutenir la pérennité de la filière perlicole.