Un programme de formation complet et immersif

Accueillis par des représentants du ministère de la perliculture, du service de la perliculture et de la Maison de la Perle, les stagiaires ont pu découvrir les rouages de la filière. La visite, organisée entre la cellule de contrôle qualité et les locaux de la Maison de la Perle, a mis en lumière les étapes cruciales du tri et de la commercialisation des perles de culture.

Les jeunes ont également été sensibilisés aux procédures de contrôle de qualité, notamment l’usage des machines à rayon X pour vérifier l’épaisseur minimale de la couche nacrière, gage d’authenticité et de valeur.

Un message fort du ministre Temauri Foster

En déplacement en Nouvelle-Calédonie, le ministre en charge de la perliculture, Temauri Foster, a tenu à adresser un message d'encouragement aux stagiaires. Il leur a rappelé que la réussite dans ce secteur exige "compétence, travail, sérieux, volonté et motivation".

Des perspectives porteuses malgré les défis du secteur

De la production d'huîtres perlières au métier de greffeur, la filière offre de nombreuses opportunités de spécialisation. La formation professionnelle reste une étape déterminante pour intégrer le marché du travail ou créer sa propre exploitation perlière.

Malgré une conjoncture économique difficile, les stagiaires nourrissent l’ambition de façonner, demain, les plus belles gemmes polynésiennes.

Le rôle clé du Centre des Métiers de la Nacre et de la Perliculture

Financé par le 5ᵉ Fonds Européen de Développement, le CMNP s’impose comme un acteur essentiel de la formation aux métiers de la perliculture. Il accueille actuellement 23 élèves stagiaires, déterminés à écrire une nouvelle page de l’histoire perlière de la Polynésie française.