Aux côtés de la direction des ressources marines, en charge du contrôle qualité à l'export, et de la Maison de la Perle, responsable de la promotion, Franck Testanière a confirmé sa volonté d’intensifier les contrôles. Il prévoit de déployer de nouveaux moyens pour mieux détecter les irrégularités, sanctionner les contrevenants et ainsi soutenir les exportateurs respectueux de la réglementation. Cette action vise à protéger un secteur économique vital pour la Polynésie française.

Le directeur des douanes a précisé que les opérations de contrôle ne se limiteront plus à l’aéroport international, mais s’étendront également sur l’ensemble du territoire. Cette approche, soutenue par le ministre Foster, vise à garantir une remontée des prix et à rassurer les marchés sur la qualité et l’origine des perles de Tahiti.

Lors de cette rencontre, des préoccupations ont aussi été soulevées concernant l'importation interdite de nucléus en bénitier et la fraude liée à l'utilisation de nucléus en plastique pour la greffe des huîtres perlières. Des mesures rapides seront mises en œuvre pour endiguer ces pratiques nuisibles.

À l’approche de la 3ᵉ vente aux enchères internationale de perles à Tahiti, les autorités souhaitent renforcer la confiance des acheteurs et des professionnels par un contrôle renforcé et transparent.

Enfin, au-delà du secteur perlicole, la pêche reste une priorité gouvernementale. Temauri Foster a évoqué la nécessité de faciliter les exportations de produits palangriers, tout en allégeant les charges administratives pesant sur les opérateurs. Dans cette dynamique, la direction des ressources marines demeurera l'interlocuteur privilégié des professionnels auprès des services douaniers.