Après de longues discussions avec le ministre et le service de la perle, et malgré le soutien affiché du président du gouvernement, aucune mesure concrète n'a été engagée, accentuant l'exaspération des manifestants.

La délibération contestée, qui encadre l'exportation des perles et impose la destruction de celles jugées non conformes, est au cœur des critiques. Frank Tehaamatai, porte-parole du mouvement, dénonce un système discriminatoire et des soupçons de favoritisme dans les délais de traitement et l'examen des perles. Il cite notamment un cas récent de perles injustement refusées puis réhabilitées après sciage.

Le doute grandit quant à l'efficacité du ministère et du service dédié à la perle. Plus de 80 % des professionnels exigent non seulement l’abrogation de la délibération, mais aussi une refonte complète de la gestion de la filière, prônant une autonomie accrue pour les acteurs du secteur.

Frank Tehaamatai déplore le manque de réactivité et d’initiative du ministre, affirmant que cette mobilisation vise à démontrer la réalité de la crise qui secoue la perliculture. Si leurs revendications ne sont pas entendues rapidement, les professionnels avertissent qu'ils pourraient recourir à des actions plus radicales pour défendre l'avenir de leur métier.