Une greffeuse d’huîtres perlières chinoise a été surprise en possession de 1449 perles noires de grande qualité, habilement dissimulées dans des flacons de savon liquide et une boîte de chocolat en poudre. La valeur du lot, estimée à plus de 1 343 000 XPF, a conduit à la saisie des perles et à une amende conséquente.

Quelques semaines auparavant, sur le vol NZ 41 à destination d’Auckland, les douaniers avaient découvert dans les bagages d’un perceur de perles professionnel pas moins de 3739 perles noires non déclarées, parmi lesquelles plus de 400 étaient considérées comme des rebuts. Cette action déterminée vise à préserver l'image de la perle de Tahiti sur le marché international.

La vigilance des douanes polynésiennes ne s’arrête pas aux seules perles. Depuis le début de l'année, pas moins de 430 kg de nuclei prohibés ont été saisis, interceptés dans des colis express. Ces nuclei, confectionnés à partir de bénitier — une espèce protégée par la Convention de Washington —, sont interdits d’importation selon l’arrêté 1240/CM du 30 août 2007.

Les services douaniers renforcent ainsi leur rôle crucial de gardien de l’excellence de la perle de Tahiti. Le contrôle rigoureux des importations, des exportations et de la circulation interne des perles et des nuclei constitue une priorité absolue. Depuis le début de l’année, 19 affaires liées à la perliculture ont été enregistrées, soulignant l’ampleur du phénomène et l’importance des sanctions prévues par le code des douanes de Polynésie française.

Face aux menaces qui pèsent sur ce fleuron économique, les douanes polynésiennes confirment leur engagement total pour défendre la qualité et la renommée internationale de la perle de Tahiti.