Ce vote unanime marque la fin d’une structure vivement contestée.

Les deux groupes autonomistes ont critiqué l’initiative en la qualifiant de "tentative de hold-up à la sauce spaghetti", une référence appuyée à l’expert italien en joaillerie qui avait conseillé le précédent gouvernement. Teva Rohfritsch a souligné l’inutilité de la SEM, tandis que Tearii Alpha, ministre de la Perle, a rappelé que l’absence d’investisseurs privés avait condamné le projet dès sa naissance.

Malgré cette dissolution, le nouveau gouvernement confirme sa volonté de restructurer la filière perlicole en partenariat avec les professionnels du secteur. Une première réunion du Conseil de la Perle est d’ores et déjà programmée pour le lundi 1er juillet, avec pour objectif de définir de nouvelles orientations pour la perle de Tahiti.

Face à cette décision, les représentants de l'UPLD, qui ont voté contre la dissolution, n’ont pas manqué d'exprimer leur désaccord. Antony Géros a accusé le gouvernement de vouloir "repeindre en jaune/orange un projet bleu", dénonçant ainsi une récupération politique. Toutefois, certaines initiatives, comme la traçabilité des perles grâce au poinçonnage laser, devraient être maintenues, avec l’arrivée prévue de la machine en fin d’année, sous l’égide de la Maison de la Perle.