Cette mesure s’inscrit dans une politique de réduction des dépenses publiques et de rationalisation de l’action de l’État.

Dans le secteur de la perliculture, la restructuration des missions se déclinera selon de nouveaux axes stratégiques.

La protection juridique des produits perliers et la labellisation seront désormais assurées par la Direction des Ressources Marines (DRM), incluant la classification des produits, qui sera proposée sans caractère obligatoire.

Les actions de promotion sur le territoire et à l’international seront transférées aux professionnels de la filière perlicole. Producteurs et négociants s'organiseront à travers une entité privée en cours de création. À terme, cette mission sera intégrée dans un organisme chargé de promouvoir l'ensemble des produits polynésiens.

Enfin, l’accompagnement à la commercialisation sera entièrement laissé aux mains du secteur privé, marquant ainsi une nouvelle dynamique pour la filière.

Par cette réorganisation, le gouvernement entend optimiser ses ressources tout en renforçant l'efficacité du soutien au secteur de la perliculture, pierre angulaire de l’économie polynésienne.